Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog du Fétichisme et du Bondage
Visiteurs
Depuis la création 403 902
18 novembre 2012

Bondage et Latex.

Quelques clichés de Mister Weather (me semble t-il...). Un mélange entre des Fétishs "modernes", et une ambiance rétro.

 

wmbc20101123-011

wmbc20101123-014

wmbc20101123-018

wmbc20101123-048

wmbc20101123-045

wmbc20101123-059

wmbc20101123-066

wmbc20101123-068

wmbc20101123-071

wmbc20101123-087

Publicité
Commentaires
G
Isabelle, <br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour tes questions. Je désespérais de savoir si on avait de l'intérêt pour mon expérience dans le domaine du SM ou même si on me lisait. <br /> <br /> <br /> <br /> Je précise que je ne suis pas un professionnel du SM, que j'ai une profession à temps plein par ailleurs, mais que j'aime beaucoup le SM hard. J'ai donc aménagé une salle, à titre privé, pour y recevoir des soumis(e)s et pour m'amuser « S » avec eux (elles). Après une discussion téléphonique cadrant le contenu de la séance, le rendez-vous est fixé. Le moment convenu, je m'amuse pleinement durant trente minutes, comme préétabli. J'ai lentement mais sûrement de plus en plus d'amateurs. C'est étonnant et c'est tant mieux pour moi.<br /> <br /> <br /> <br /> Je réponds à présent à ta question « j'ai envie mais je n'ose pas » : chez nous, êtres humains, les nouveautés et l’inconnu nous inquiètent toujours un peu. Si nous nous remémorons les évènements de notre vie, nous avons vécu beaucoup d'inquiétudes : le premier examen à l'école, le premier rendez-vous amoureux, la première nuit dans le même registre, la premier espoir d'embauche, la première fois qu'on a eu une voiture en mains, etc...<br /> <br /> <br /> <br /> Nous allons donc d'inconnu en inconnu et c'est ce qui rend la vie intéressante voire palpitante.<br /> <br /> <br /> <br /> En ce qui concerne ma salle SM et les plaisirs que j'y trouve, je reconnais que c'est insolite dans notre civilisation. Ce ne l'est toutefois pas dans d'autres sociétés qui font régulièrement des initiations dans cet état d'esprit ! Qu'on l'apprécie ou pas, cela fait partie de certaines traditions, même si c'est exclu chez nous. Le SM ne fait pas partie des plaisirs reconnus par notre religion européenne. C’est donc gardé secret car considéré comme interdit dans l’inconscient collectif.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais, finalement, être le (la) soumis(e) d'une séance SM n'est pas dangereux si on a confiance dans le Dominant. Cette indispensable relation de confiance, on la rencontre partout et tout le temps. On prend l'avion, on prend le taxi, le train, ...on fait confiance au pilote, non ? C'est pareil avec moi dans ma salle !<br /> <br /> <br /> <br /> Ma réputation est celle de quelqu'un <br /> <br /> - sans surprise : tout est dit avant d'entrer dans la salle,<br /> <br /> - de propre : les lieux et le matériel sont nettoyés quotidiennement,<br /> <br /> d'hygiénique : je mets une très fine et propre cagoule en coton avant chaque mise en place de la cagoule en cuir, le bâillon est très bien nettoyé avant chaque nouvel usage (j'en ai d'ailleurs plusieurs pour cette raison),<br /> <br /> - de correct et honnête : pas de mauvaise surprise (par exemple pas de rapport sexuel, pas de dépassement de la demi-heure, pas de film non autorisé, ...),<br /> <br /> - de maîtrisé : je n'ai jamais « dérapé », jamais dépassé les accords, ni en cours de séance, ni après.<br /> <br /> <br /> <br /> Donc le (la) soumis(e) sera dominé pendant trente minutes, et repartira à l'heure préalablement convenue, sauf demande de prolongation de sa part.<br /> <br /> <br /> <br /> Par conséquent le risque est nul : il s'agit d'une séance SM hard, de trente minutes, sans plus.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour t'éclairer, je te raconte ici une expérience personnelle, vécue il y a dix ans environ (mes débuts dans le SM, en tant que non-professionnel). Tu comprendras peut-être mieux ce qu'y trouvent mes dominé(e)s et ce qui fait que la majorité d'entre eux reviennent dans ma salle.<br /> <br /> <br /> <br /> Je voulais vivre l'expérience « côté soumis», ne fût-ce qu'une fois. Autrement dit, je voulais expérimenter une séance SM, comme je les fais vivre à mes objets de plaisir encore aujourd'hui. J'ai donc demandé à un copain, passionné comme moi, de me soumettre à son plaisir pendant une demi-heure. Thierry était très expérimenté et en phase avec mes principes. Le contrat était le même que celui que j'ai avec mes soumis(e)s encore aujourd'hui : une demi-heure « hard » et sans interruption même si on supplie d'arrêter, qu’on hurle, qu’on gémit, qu’on pleure (sauf problème de santé, bien sûr). C’était tout ou rien. Ce fut tout, librement consenti entre adultes.<br /> <br /> <br /> <br /> J'avais déjà confiance en ce copain hyper-Dominant à l'époque. Je savais que je pouvais me livrer à ses attaches, à ses cravaches et fouets, mais que la séance une fois commencée, il n'aurait plus ni état d'âme ni empathie à mon égard.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous conclûmes le marché et me voici chez lui quelques jours plus tard. Il me fit donc entrer dans sa salle.<br /> <br /> <br /> <br /> Au centre de la pièce pendait une chaîne attachée à la poutre du plafond. Sur l'appui de fenêtre se reposaient cravache, fouet, martinet et, à leur côté, les accessoires SM classiques (cagoules, bandeaux, bâillons, bracelets, colliers, mousquetons, cordes, chaînes, et tout le toutim du parfait Dominant..)<br /> <br /> <br /> <br /> Il commença par m'asseoir sur un tabouret pour me boucler un bracelet à chaque poignet, puis me les réunit dans le dos avec un mousqueton. « Je t’attache les mains pour faire à ma guise », me dit-il. Quand ce fut fait, il me mit immédiatement une cagoule, ne me laissant libre que la bouche et les trous de respiration du nez. Il prit tout son temps pour me l’ajuster. Je ne voyais plus rien, n'entendais quasiment plus rien (c'était une cagoule rembourrée au niveau des oreilles) et sentais le cuir m'enserrer de plus en plus la tête, tant il tendait les cordes et les sangles. Je le sentis ensuite me placer un collier autour du cou, par dessus le cuir de la cagoule, puis il me fit me lever et faire quelques pas droit devant.<br /> <br /> <br /> <br /> Il leva immédiatement la partie avant de mon collier que je sentis un peu tiré et retenu vers le haut.<br /> <br /> <br /> <br /> Il désolidarisa mes deux bracelets de poignets (toujours attachés dans le dos), pour .....les réunir et les attacher à la chaîne, devant moi et en hauteur, bras un peu pliés.<br /> <br /> <br /> <br /> J'étais donc debout, l'avant du collier probablement attaché à la chaîne, les poignets rassemblés et attachés eux aussi à la chaîne, mais plus haut que le collier bien sûr.<br /> <br /> <br /> <br /> La cagoule m'empêchait de voir et quasiment d'entendre. Mes jambes étaient libres dans mon jeans.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon Dominant me chuchota « si tu cries trop, je te bâillonne – à toi de choisir ».<br /> <br /> <br /> <br /> Cette position de dépendance complète, l'excitation de l'expérience inédite, l'insolite absolu de ma tenue (je tentai d'imaginer à quoi je pouvais ressembler, ainsi attaché les bras vers le haut, cagoulé, au milieu de la pièce) et la soumission à mon Dominant qui-préparait-je-ne-sais-quoi-en-ce-moment-même déversa en moi de l'adrénaline et provoqua une réaction typiquement masculine sous la ceinture.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour m'attacher, mon dominant m'avait fait légèrement pivoter et la privation de la vue et de l'ouïe me faisait déjà perdre des repères d’emplacement. C'était étrange. Je ne savais plus exactement combien de temps s’était écoulé depuis que la cagoule m'avait été ajustée, ni où était la porte d'entrée. <br /> <br /> <br /> <br /> J'attendais, debout, devenu ainsi le parfait-esclave-à-disposition-de-son-Maître, toujours en masculinité exacerbée. J'étais sidéré, et, je l’avoue, un peu agacé, que le Dominant que j'étais se retrouva ainsi de « l'autre côté du miroir ». A présent que les dés étaient jetés il me faudrait bien respecter le contrat jusqu’au bout, me dis-je. Quelle idée j'avais eue là !<br /> <br /> <br /> <br /> Ma réflexion fut interrompue par une fine mélodie musicale qui transperça le cuir de ma cagoule pour venir ravir mes tympans. Mon Maître aller jouer avec moi en musique...<br /> <br /> <br /> <br /> Je crus pressentir, mais sans aucune certitude, que mon Dominant tournait autour de moi. Juste un frisson dans l’air. Quelques secondes encore passèrent. Un bruissement à peine audible traversa l'espace et une brûlure cinglante aux fesses me fit plier les jambes jusqu'où mes bras me permettaient de descendre. Un deuxième pincement sur la fesse droite et je m'inclinai de côté. Puis un troisième à gauche provoquant un mouvement inverse. Les coups se succédaient lentement d'abord puis de plus en plus vite, sur les fesses, les cuisses, les mollets, devant, derrière, à gauche, à droite, plus haut, plus bas ; je tentais à la fois d'éviter les coups de cravache et je résistais à la tentation de crier. Je ravalais mes cris, ne laissant échapper que des grognements. Je bougeais dans tous les sens, ne sachant plus ni où j'étais dans la pièce ni ce que je faisais, ni ce que je devais faire, ni ce que j'allais devoir faire : mon corps obéissait à des impulsions venant de partout sans en comprendre la signification, ni en avoir le temps d'y réfléchir. <br /> <br /> <br /> <br /> C'était une vraie soumission à des chocs logiques mais imprévus. Ne voyant ni n'entendant rien (sauf un soupçon de musique), attaché les bras relevés, le cou retenu par le collier, je gesticulais comme mon maître le voulait. C'était une appartenance à des évènements extérieurs avec une privation sensorielle décuplant les sentiments. Le temps se dissolvait. C’était véritablement envoûtant et surprenant. N’y tenant plus, je me mis à hurler. Ce que Thierry allait penser de moi n’était plus d’actualité et m'importait peu. J’étais devenu incapable de me retenir face à la cadence élevée des frappes de plus en plus puissantes et venant de partout. Je naviguais comme-le Dominant-le-voulait. J’étais son objet et je bougeais selon son bon vouloir sans pouvoir rien y faire.<br /> <br /> <br /> <br /> Puis tout s'arrêta subitement. « Je t'avais prévenu », me dit Thierry. Tu cries et c'est le bâillon. Il m'enfonça un objet en bouche et en resserra sans ménagement des lanières dans ma nuque. C'était un bâillon-gode, celui qui vous occupe toute la bouche en vous aplatissant la langue, ne vous laissant que la possibilité d’avaler.<br /> <br /> <br /> <br /> La musique s'intensifia un peu et la séance repris de plus belle. Je ne sais combien de temps je fus ainsi soumis aux plaisirs sado-esthètes de mon copain qui se jouait de mon corps comme d'une marionnette. Les endorphines se déversaient en moi, amortissaient la douleur, me mettant dans un état second. Je criais mais les sons s'étouffaient dans le gode. Mes bras tenus en l'air, je ne pouvais que tourner autour de la chaîne : je sautais et dansais mais je ne savais ni comment ni où ni pendant combien de temps cela durerait. Le Dominant s’activait comme prévu, sans état d’âme et en professionnel. L’ensorcelante séance continua et continua encore pour je ne sais combien de minutes.<br /> <br /> <br /> <br /> Puis les coups se ralentirent, me permettant de retrouver mon souffle. Thierry m'asséna, sur les fesses et les cuisses, quelques terribles coups plus fins mais plus pénétrants. Je hurlai tant que je pouvais mais rien ne sortait de ma bouche bien sûr.<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, ce fut le silence et le calme. Plus rien ne se passait. Les minutes s'égrenaient tandis que j'étais toujours mains et collier attachés vers le haut, bâillonné, cagoulé, privé de mes sens. Je m'attendais à une reprise des coups de cravache ou de fouet, ..mais non, plus rien.<br /> <br /> <br /> <br /> Mon Dominant m'enleva le bâillon puis me détacha le collier et, enfin, les bracelets.<br /> <br /> <br /> <br /> Il me fis m'assoir, me retira les bracelets de leur poignet et termina en m’ôtant enfin la cagoule. Je vis Patrick souriant et visiblement satisfait. Tu as super-bien dansé et crié mon gars, me dit-il. Je suis fier de toi : on aurait dû te filmer. Qu’as-tu pensé de mes coups de fouet en fin de séance ? Magiques, non ?<br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi la demi-heure s'était si vite passée que je ne savais plus rien ordonner. Tout se bousculait dans ma tête. J’étais envahi par un mélange de sentiments de fierté, de relâchement psychologique et d’étonnement complet de l’expérience à peine terminée. Mon jeans n'était même pas déchiré. En me douchant, je vis que mes fesses, cuisses et mollets étaient rouges.<br /> <br /> <br /> <br /> J'avais été hors du monde pendant une demi-heure et j'avais bien bougé semblait-il. Ah bon ? Sacrée expérience en tout cas. Thierry avait été à la hauteur de sa mission. Il avait travaillé en professionnel et, encore aujourd'hui, je m'inspire de ses méthodes. Quand je suis malade ou indisponible (c'est très rare), et que mes invité(e)s ne veulent pas postposer le rendez-vous, c'est d'ailleurs lui qui me remplace dans ma salle.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce fut ma seule séance SM en soumis. J’aurais aimé la revivre avec une Dominante (fantasme de mâle, sans aucun doute), mais cela ne se fit pas. En tout cas, grâce à Thierry, je su ce que signifiait une séance SM : s'abandonner hors du temps et de l'espace au bon vouloir du Dominant.<br /> <br /> <br /> <br /> Exceptionnelle et inoubliable, une séance SM réussie s'appuie sur plusieurs critères : la psychologie de la soumission, la privation de certains sens (la vue et l'ouïe surtout), le jeux hormonaux (adrénaline du stress et endorphines des stimulations physiologiques), l'abandon à l'autorité, les attaches (collier, bracelets de poignets, de chevilles, ..), la mise en scène, les mouvements du corps.<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, une expérience à vivre et à revivre.<br /> <br /> <br /> <br /> Te voilà rassurée, Isabelle ?<br /> <br /> <br /> <br /> Si tu as d'autres questions, j'y répondrai avec plaisir. Par ailleurs, si tu veux un rendez-vous pour cette expérience inédite, envoie-moi un mail et on trouvera un moment.<br /> <br /> <br /> <br /> Au plaisir de te lire ou de t'entendre<br /> <br /> <br /> <br /> Grandscoquins@hotmail.fr<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> I
I
Etonnant : ça me fascinne et m'étonne. Cesgens qui viennent se faire attacher, dominer et être soumis dur. Je serais un peu curieuse d'essayer ça personnellement dans cette salle avec vous mais ça me fait tout de même un peu peur. Qu'est-ce que vous dites aux gens qui ont envie mais n'ose pas ? <br /> <br /> <br /> <br /> Isabelle
G
Qu'est-ce qu'elle est érotique avec son bustier et ses gants en latex.<br /> <br /> <br /> <br /> De surcroît, elle a un regard craquant.<br /> <br /> <br /> <br /> Le photographe a dû prendre un plaisir certain à lui passer successivement le bâillon puis les attaches de poignet, suivi de celles des cuisses-chevilles et enfin celles de la poitrine se bouclant dans le dos.<br /> <br /> <br /> <br /> Petite touche finale : le discret tatouage dans le dos.<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a décidément des artistes veinards en ce bas monde...<br /> <br /> <br /> <br /> Merci à Yann, notre Webmaster-qui-nous-fait-rêver<br /> <br /> <br /> <br /> Gc
Le Blog du Fétichisme et du Bondage
  • Ce blog est une visite à travers mon univers érotique... Il traite en priorité le Fétichisme et la pratique du Bondage, une forme très Soft des jeux de soumissions lors de l'acte amoureux. Ces pages se veulent dénuées de toute vulgarité et de pornographie
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité